retour


Robert Tatin

2020
122 x 196 cm

Néanmoins, « les forêts » de David Verger sont infinies et s’étendent au-delà des limites physiques de leurs images silencieuses. Elles empruntent aux estampes japonaises d’Hiroshige à Hokusaï l’art de créer du hors-champ par des cadrages serrés qui consistent à prélever dans le paysage, à couper les troncs dans l’élan de leur verticalité à étêter les cimes, nous aspirant ainsi au cœur d’une fenêtre-tableau ouverte sur un monde transfiguré. Ces forêts convoquent tous nos sens, pas seulement ceux de la vue et de l’intellect mais aussi des sens plus physiques, car semblables aux tableaux de Cézanne ces « peintures contiennent en elles-mêmes jusqu’à l’odeur du paysage ». Corinne Bedouet (2022)








Tous droit réservé à David Verger